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Mathis Bouvret, vers le plus haut niveau !

Après une année passée aux Etats-Unis, le jeune basketteur chantelouvais Mathis Bouvret poursuit sa carrière au sein du Poissy Basket Association en Nationale 2. A 18 ans, cet espoir sportif du territoire mène une vie tambour battant entre son activité sportive et sa vie de lycéen. Un rythme effréné tendu vers un seul objectif : atteindre le plus haut niveau ! Nous l’avons rencontré…

Si jeune et un parcours déjà bien fourni, racontez-nous votre passion pour le basket…

Mathis Bouvret : Le goût du basket m’est venu naturellement par mon père. Celui-ci a en effet été joueur puis coach. Je baigne donc dans cette ambiance sportive depuis ma plus tendre enfance. J’ai commencé à jouer à l’âge de 5 ans du côté de Rueil-Malmaison. Puis, j’ai évolué à Cergy avant de partir un an en 2016 aux USA pour m’imprégner de la culture basket qui est très forte outre-Atlantique.

En dehors de votre père, quels sont vos modèles au basket ? Avez-vous un joueur préféré ?

M.B. : A vrai dire, je n’ai pas de joueur modèle en tant que tel ; je n’essaye pas de copier ni d’imiter qui que ce soit. Cependant, LeBron James et ses trois titres de champion NBA sont une réelle source d’inspiration et de motivation pour moi. A titre personnel, mon joueur favori est certainement Dwyane Wade, le meneur de jeu du Miami Heat. Même s’il se rapproche de sa fin de carrière, il me fait toujours autant vibrer !

Comment s'est passée votre intégration au sein de l'équipe seniors de Poissy ?

M.B. : Le staff et mes coéquipiers m’ont beaucoup aidé dans mon apprentissage. J’appréhendais d’être mis à l’écart, vu mon jeune âge, mais finalement ce ne fut pas le cas. Je suis désormais concentré sur le maintien de notre équipe en Nationale 2 !

Le début de saison a été difficile en termes de résultats, comment le jugez-vous ?

M.B. : Pour nous, ce début de saison a été frustrant car nous sommes passés près de la victoire de nombreuses fois. Nous avons beaucoup perdu mais toujours de peu, ce qui est terriblement rageant. Nous sommes donc sanctionnés au classement mais nous avons depuis réussi à obtenir de bons résultats et à sortir la tête de l’eau. Désormais, toute l’équipe est mobilisée pour finir la saison en trombe !

Est-ce difficile pour vous d’allier études et sport à niveau national ?

M.B. : Il est évident que conjuguer une année Terminale ES avec des entraînements quotidiens n’est pas de tout repos. La perspective des épreuves de Baccalauréat implique une organisation solide ! Mais c’est un sacrifice que j’ai choisi de faire et que je ne regrette absolument pas ; mon objectif est d’atteindre le plus haut niveau possible. 

Est-ce une déception de ne pas avoir pu défendre les couleurs de Chanteloup-les-Vignes ?

M.B. : Malheureusement, après avoir intégré une équipe de niveau national très jeune, il était impossible pour moi de jouer à Chanteloup-les-Vignes. Je le regrette cependant car porter les couleurs de sa ville est toujours un honneur.

On dit que « demain c’est loin » mais dans 10 ans, où serez-vous ?

M.B. : Idéalement, j’espère me voir épanoui dans une équipe de basket au niveau professionnel que ce soit en France, en Europe ou aux USA. Je suis conscient que je ne pourrai pas rester éternellement à Chanteloup-les-Vignes si je souhaite réaliser ce rêve. Mais ce sera l’occasion de rendre hommage à ma commune si j’atteins les sommets.

Avez-vous un message pour les jeunes chantelouvais qui pourraient avoir envie de suivre votre parcours ?

M.B. : Etant né et ayant grandi à Chanteloup-les-Vignes, j’ai à cœur de prouver qu’il est possible de réaliser ses rêves malgré les stéréotypes qu’on peut avoir sur le niveau sportif d’une petite ville de banlieue. Peu importe d’où l’on vient, avec de l’envie et du travail, nous pouvons nous créer des opportunités. Quand on veut, on peut !

Mise à jour
24/08/2021